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Passons à l'action !

Pour une cohabitation plus harmonieuse.

Le plastique a envahi nos vies au quotidien. Une prise de conscience s’avère nécessaire pour optimiser le recyclage et réduire voire interdire les plastiques à usage unique. Tout ce que l’on jette à terre peut se retrouver un jour dans les océans et impacter fortement la vie marine : les sacs plastiques vont être confondus avec des méduses dont se nourrissent les tortues de mer


La pollution plastique est l’un des principaux problèmes des océans et de la Méditerranée en particulier. A côté des macro déchets que l’on voit à l’oeil nu, les micro plastiques qu’ingèrent les cétacés constituent une importante cause de mortalité. Les nanoparticules, invisibles à l’œil nu, sont transmises directement de la mère à l’enfant par l’allaitement. Elles sont la cause de maladies ou de dysfonctionnements du système nerveux.



Le cachalot se nourrit dans les grands fonds et les canyons sous-marins à 1 500 - 2 000 m de profondeur. A de telles profondeurs, il existe malheureusement des cimetières de plastiques. En grattant ces fonds pollués pour y trouver de la matière organique, le cachalot peut ingérer des plastiques en grande quantité. Dans le sud de l’Espagne, on a retrouvé un individu échoué, mort d’une occlusion intestinale due aux 60 kg de plastique que contenaient son estomac.


L’intense trafic maritime en Méditerranée et la vitesse des navires augmentent le risque de collisions avec les grands cétacés, rorquals ou cachalots. Entre 8 et 40 rorquals périssent ainsi chaque année. Le système REPCET, qui équipe certains navires marchands français, permet de limiter ce risque de collision. Mais ce système uniquement visuel ne fonctionne pas la nuit ; il mériterait d’être perfectionné et surtout uniformisé à l’échelle de la flotte internationale.



Les hélices des bateaux des plaisanciers voguant à grande vitesse au large des côtes peuvent provoquer de graves blessures aux cétacés : entailles sur la peau, caudale sectionnée. Fluker, un rorqual à la queue coupée est ainsi venu mourir dans les eaux du Sanctuaire Pelagos. Réduire la vitesse des navires marchands et de plaisance, informer le public de la présence potentielle de cétacés, limiteraient le risque de collisions et de blessures.


Le Réseau National d’Echouage a été créé en 1972 afin d’étudier la cause des décès des mammifères marins. Ainsi, une cinquantaine d’échouages sont observés chaque année en France sur les côtes méditerranéennes. Les globicéphales s’échouent souvent en masse. Les individus d’un même clan sont si solidaires entre eux que si l’un deux s’échoue (suite à une maladie ou une perte de ses repères), les autres membres du clan ne vont pas l’abandonner et s’échouer à leur tour.


L’ouïe est le principal moyen de communication des cétacés. Le trafic maritime intense, la plaisance, les activités militaires, les plateformes pétrolières et la prospection océanique génèrent une pollution sonore importante qui perturbe profondément leur vie et leur comportement. Les baleines qui communiquent à longue distance sont les principales victimes de cette pollution. Il est grand temps de trouver des solutions pour en réduire l'impact !


Les filets pélagiques tractés par les bateaux et les filets maillants sont de véritables pièges pour les cétacés, en particuliers les dauphins. En s’approchant des bateaux de pêche pour y trouver des proies faciles, ils peuvent se retrouver prisonniers dans les filets. Ne pouvant plus remonter respirer à la surface, ils périssent asphyxiés. Des pingers, répulsifs acoustiques, pourraient être une solution pour éloigner les dauphins des filets. Des expérimentations sont en cours.


A l'initiative d'Hervé Glottin (professeur de l'Université de Toulon, spécialiste en bioacoustique), douze bouées équipées d'hydrophones ont été immergées à 25 m de profondeur, fin 2021, début 2022, huit au large des côtes françaises et monégasques, entre Cassis et Monaco, quatre en Corse. Ces balises vont permettre l'identification acoustique et l'étude des comportements des grands cétacés : cachalots, rorquals, globicéphales. Les données transmises pourront alerter les navires et ainsi prévenir les risques de collision. Elles viendront compléter les informations du système REPCET.

















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